Sunday, April 12, 2009

A Bsous, avec nos plus jeunes Copains

A Bsous, avec nos plus jeunes Copains
L'Orient-Le Jour des Copains, 20 Octobre 2001.

Le fil de soie est embobiné, puis mis dans la navette.

Eric (sur la photo) prépare avec Guillaume, maître jardinier, un livre sur le jardin
de poche, version libanaise.

Très vite, chacun a pioché, dans un sac, un foulard bleu, jaune ou vert. Trois groupes se sont formés par ce tirage au sort. Et les voilà partis à l'aventure!

Le jardin magique

«Dans ce jardin peuplé de lutins, raconte Frank, un lutin farceur a volé les étiquettes des massifs de plantes aromatiques: thym, lavande, romarin, verveine...» Guillaume, le jardinier, est désespéré. Il demande aux enfants de l'aider à mettre de l'ordre dans son jardin. Aussi, leur apprend-il, à reconnaître les différentes espèces en utilisant les cinq sens. Les yeux bandés, ils avancent en tenant une corde. Ils touchent le tronc d'un palmier, caressent la feuille du géranium, sentent les parfums du romarin ou des immortelles, regardent un bouquet de fleurs... Les sensations ressenties par les enfants sont fortes. Pour certains, ce voyage les a transportés au village, dans le jardin de grand-mère. Ces odeurs ont rappelé à d'autres, les plats que maman cuisine... Mais, surtout, après cette visite sensorielle, ils étaient tous capables de remettre les étiquettes à la bonne place.

Le jardin de poche

Pas besoin de grands espaces pour créer son jardin. Il y a tout ce qu'il faut dans le jardin de poche d'Eric: de la terre, de l'eau, de l'air, des grains, du soleil et bien sûr un jardinier! Jean leur transmet les gestes du jardinier. Les enfants mélangent la terre et le terreau et remplissent leurs petits pots. Ils tassent le mélange sans l'étouffer. Ils sèment des grains de soucis et bouturent des géraniums puis les arrosent. Ils emporteront chez eux les pots plantés pour continuer à les materner.

Du cocon à la soie

Dans la magnanerie restaurée et transformée en écomusée, les visiteurs découvrent les différentes étapes de la fabrication de la soie. Ils apprennent qu'un vers est à l'origine de la soie. Une ouvrière qui travaillait dans une magnanerie, leur montre comment le cocon est dévidé. «Il faut, dit-elle, sept cocons pour faire un fil de soie». Les jeunes touchent le fil. «C'est plus fin qu'un cheveu», s'exclame l'un d'eux. Le tisserand place le fil embobiné dans une navette et fabrique le tissu sous le regard des enfants ébahis.

* Ces ateliers ont été organisés par l'AMED (l'Association Mémoire et Développement) avec la collaboration de l'Association «Les jardins d'aujourd'hui», «Terroirs de demain» et le Lycée horticole et agricole de Saint Germain en Laye et Chambourey.






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